Mise en œuvre des actions

Qu'est-ce qu'un diagnostic ?

M'inscrire à la démarche

Afin de bénéficier de l'accompagnement à la réalisation des diagnostics de vulnérabilité et la réalisation des travaux, quatre conditions listées ci-dessous sont obligatoires :

Le dossier de d'inscription doit obligatoirement être composé des pièces à remplir et à fournir, listées ci-dessous :

• le bulletin d'inscription dûment renseigné,
• une attestation d’assurance habitation en vigueur pour le bien concerné.

Dans certains cas, les pièces listées ci-dessous seront demandées :

• le mandat donné à un tiers (si nécessaire),
• pour les biens concernés par une inondation par ruissellement ou par remontée de nappe : tout élément de preuve d’un sinistre par inondation du bien concerné qui aurait eu lieu.

Documents téléchargeables

Bulletin inscription habitations (pièce obligatoire)
Bulletin inscription bien public (pièce obligatoire)
Bulletin inscription activité économique (pièce obligatoire)
Mandat pour être représenté lors de la visite du diagnostiqueur (pièce facultative)

Pour s'inscrire, il suffit de télécharger les documents listés ci-avant et de les renvoyer complétés :

• par mail à : tri.dax@institution-adour.fr
• ou par voie postale à l'adresse suivante : Institution Adour - 38 rue Victor Hugo - 40025 Mont-de-Marsan Cedex

Le système d’endiguement de Dax et de Saint-Paul-lès-Dax assure la protection contre les crues de l’Adour. Ce système complexe est composé de 12,7km d’ouvrages variés : digues en terre, ouvrages maçonnés (perrés, murs) et systèmes de protection amovibles, murs de propriétés publiques et privées, remblais (routiers, SNCF). Une étude de danger réalisée en 2020 a permis de préconiser les travaux nécessaires pour renforcer les ouvrages et protéger ainsi plusieurs secteurs urbanisés.

La communauté d'agglomération du Grand Dax mène depuis 2021 les études et travaux nécessaires pour améliorer la protection des ouvrages. Elle a notamment procédé :

• à la réhabilitation du déversoir de Talamon en 2021,
• au renforcement de la digue de Bouogne-Saubagnacq depuis 2022,
• à la mise en place d'un rideau de palplanches au niveau du quartier de l'Estey en 2023.

Il est prévu pour l'année 2024 de conforter les berges en rive droite, de continuer les travaux sur la digue de Boulogne et de créer un poste de relevage derrière l'hôpital.

Une concertation avec la communauté de communes du Pays Tarusate et la commune de Bégaar a permis de mettre en place une zone d’aménagement différée (ZAD) en 2021 afin d’acquérir des biens situés en zone inondable et procéder à leur destruction. La collectivité a choisi de retirer des enjeux d’une zone dangereuse afin d’éviter la mise en danger de nouvelles populations. Cette ZAD permet la préemption pendant sur une période de 6 ans, durant laquelle les propriétaires pourront, s'ils le souhaitent, vendre leur maison à la communauté de communes. Sur la douzaine de maison concernées, 5 font pour l’instant l’objet d’une vente

L'Institution Adour travaille avec les services de l’Etat (DDTM des Landes et services des prévision des crues de la DREAL Nouvelle-Aquitaine) à l'organisation de la récolte de données lors des inondations.
Cette réflexion a émergé suite au constat qu’il n’existe aucune organisation actuellement sur le territoire. Lors (ou après) d’un évènement, chaque structure s’organise de son côté pour aller récupérer des données (photos, laisses de crues, dégâts...) sans forcément communiquer avec les autres acteurs. Il est donc possible de trouver des agents de deux structures différentes sur un même secteur, tandis que d’autres secteurs ne seront pas étudiés. De plus, les données récupérées sont rarement partagées ou utilisées à un niveau supra.

L’objectif de la démarche est de co-construire une organisation entre les différents acteurs (locaux et régionaux) afin d’améliorer l’efficacité des récoltes de données puis de les valoriser (affiner des cartographies et des modélisations, réaliser des retours d’expérience et améliorer la connaissance des enjeux, faire de la sensibilisation auprès de la population…).

Des discussions ont été engagées avec les EPCI-FP, les syndicats de rivière et les communes quant à ce projet. De plus, une formation a été organisée avec le SPC (service de prévision des crues) afin de proposer une méthodologie commune de récolte de données.

L'ouvrage de protection contre les inondations implanté le long de l'Adour sur les communes de Gousse, Saint-Jean-de-Lier, Vicq-d'Auribat et Onard, a fait l'objet d'une étude visant à évaluer son rôle et les solutions de gestion sur le long terme. Le risque inondation, ses impacts sur les enjeux humains, économiques et environnementaux ont été pris en compte dans les différents scénarios étudiés (confortement de l'ouvrage, recul de la digue, ...).

L'étude a été confiée à un bureau d'études spécialisé. Elle a démarré en janvier 2021 et s'est terminée en septembre 2022, et devait permettre à la communauté de communes Terres de Chalosse de disposer des informations techniques nécessaires pour décider du devenir de l'ouvrage, qu'elle souhaite pérenniser. Cependant aucun scénario étudié ne s'est avéré recevable (financièrement ou politiquement). Des solutions financières sont actuellement à l'étude.

Un duo de consultants en archéo-géographie a mené une étude historique des aménagements du lit du fleuve réalisés depuis le XVIIIe siècle jusqu’à aujourd’hui et des effets induits par ces aménagements hérités, au regard de la problématique actuelle de l’inondation du territoire.

Ce rapport d’étude, fondé sur la lecture de la bibliographie scientifique et technique, le dépouillement et l’étude des textes du XVIIIe au XXe siècles conservés aux archives départementales des Landes, de l’analyse morphologique et topographique de la documentation planimétrique historique (cartes, plans, photographies aériennes) et de données LiDAR, présente un récit de l’aménagement du cours de l’Adour (partie amont du territoire du PAPI), de l’évolution induite des usages des sols et leurs conséquences sur l’inondabilité du territoire, du XVIIIe siècle à aujourd’hui.

La partie aval du territoire sera quant à elle étudiée en 2024. Lorsque l'intégralité du territoire sera couvert, une adaptation plus pédagogique de cette étude est prévue afin de sensibiliser le grand public aux inondations par le biais d'une approche historique.

Deux personnes de l'école des Mines de Saint-Etienne ont été mobilisées pour organiser des ateliers de simulation de gestion de crise auprès des élus et techniciens des collectivités du territoire, grâce à l'outil "Cit'in Crise".

Il s’agit d’un jeu sérieux « sur table » prévu pour une douzaine de joueurs accompagnés de 2 ou 3 animateurs. Le principe de la simulation est de faire jouer aux participants des rôles d’acteurs de la gestion de crise (maires, responsables de services techniques, riverains, services de l’Etat ou de prévision de crues, etc...) sur la base d'un scénario de crise d’une commune fictive, pendant une heure en temps réel. L’objectif étant de gérer l’évènement par anticipation, la crue ne devant arriver que plusieurs heures après le moment joué. Les participants sont divisés en deux groupes : le premier joue les rôles du maire et des responsables de services communaux (communication, hébergement, sécurité…) tandis que le second joue à le fois les services techniques associés qui vont sur le terrain, mais également des personnes extérieures à la commune qui vont tantôt aider la commune ou bien lui poser des soucis (Préfecture, riverains appelant à l’aide, communes voisines…).