Démarche

Grandes étapes du projet de territoire

Le projet de territoire de l'Adour amont va ainsi permettre d’identifier et de mettre en œuvre des actions concrètes d’économies d’eau, de meilleure gestion et valorisation de la ressource existante, ou de création de nouvelle ressource, dans un objectif de satisfaction des besoins du territoire (besoins des milieux et besoins économiques).

La co-construction

Les acteurs ont été réunis entre fin 2018 et début 2020 autour d'ateliers sectoriels et territoriaux afin de co-construire un diagnostic partagé du territoire. Ce travail a été réalisé à partir de données techniques recueillies et de nouvelles études qui ont été complétées, interrogées et ajustées par les acteurs locaux. Cette co-construction a été l'occasion de partager les points de vue de chacun sur les enjeux locaux et activités du territoire.

Des besoins de formations et de visites de sites ont été exprimés en cours de démarche et ont donné lieu à deux journées de terrain, organisées en juin 2019.

Les résultats des premiers travaux réalisés (fin 2018-début 2019) sont disponibles au téléchargement dans le document synthétique suivant :

Télécharger le bilan de la production des acteurs locaux fin 2018

La synthèse des productions de mi-2019 à début 2020 est en cours de rédaction.

Le grand public et d'autres instances complémentaires (cf. rubrique "acteurs") ont également été mobilisés sur ces travaux. Au total, le diagnostic partagé est le fruit de 138 heures de dialogue entre des acteurs variés.

Etudes complémentaires

L'étude socio-économique

Une étude socio-économique est menée en parallèle de la co-construction du diagnostic partagé.

Cette analyse constitue un élément d’aide à la décision parmi d’autres. Elle a pour objectif de mettre en évidence le supplément ou la perte socio-économique et financière engendrée par la mise en œuvre d'une combinaison d'actions du projet de territoire. La première étape consiste à étudier la socio-économie actuelle du territoire et permettra, dans un second temps, d'éclairer les choix et orientations des acteurs de la co-construction sur les effets des différents programmes d'actions envisagés. Elle constituera ainsi un des éléments qui permettra de retenir un programme d'actions qui sera le cœur du projet de territoire.

Le diagnostic socio-économique du territoire est actuellement en cours de réalisation.

L'analyse de la ressource

Le territoire disposait déjà d'une analyse comparative des besoins des usages (eau potable, salubrité, irrigation, ...) et des ressources en eau disponibles. Mais cette étude est ancienne (2005) et a nécessité une réactualisation pour tenir compte des évolutions des ressources disponibles (hydrologiques, climatiques, etc.) et des besoins (amélioration des connaissances, modifications des pratiques, etc.) sur le territoire.  

L'étude permet de déterminer le volume à résorber pour retrouver un équilibre quantitatif au regard de la situation actuelle et d’une situation projetée avec les conditions climatiques de 2050. L'étude permet ainsi de mesurer les efforts à fournir à court et long terme pour atteindre l'objectif du projet de territoire. Pour répondre au mieux aux attentes, cette étude est menée en interaction avec la co-construction du diagnostic partagé.

Par rapport à l'étude de 2005, plusieurs nouveautés ont été apportées. Outre l'actualisation des données chiffrées, le bilan besoins-ressources de 2019 intègre les préconisations d'une analyse critique réalisée par l'IRSTEA en 2017, ainsi que les préconisations des acteurs de la co-construction du projet de territoire.


Évolutions apportées suite aux remarques des acteurs locaux :

Sur la ressource disponible :

  • Étudier et adapter le cas échéant la période retenue pour les données hydrologiques et climatologiques (tournant dans les années 2000)
  • Prendre en compte les volumes stockés dans les petites retenues individuelles

Sur les besoins des usages :

  • Améliorer la prise en compte des fluctuations des prélèvements d'eau potable dans l'année (variable selon les secteurs)
  • Vérifier/commenter l'hypothèse d'absence d'influence des prélèvements industriels
  • Considérer que les débits de dilution à chaque station d'épuration non tenus correspondent à un manque d'eau (besoin de dilution pour la salubrité)

Sur la forme :

  • Présenter le déficit en équivalent-débit et non uniquement en volume
  • Discuter/commenter le poids des données d'entrée sur les résultats
  • Effectuer l'exercice sur toute l'année et non uniquement sur l'étiage (avec le changement climatique, des étiages plus tardifs sont attendus)
  • Procéder également à une estimation du déséquilibre quantitatif à 2050, sur une hypothèse d'absence de stabilité des usages, pour identifier les efforts à effectuer pour garantir un équilibre durable entre besoins en eau et ressources disponibles

Historique du portage de la démarche

En application de l'Instruction du Gouvernement du 4 juin 2015 (abrogée par l'Instruction du Gouvernement du 7 mai 2019) et guidée par la lettre de mission de l'Etat posant un cadre sur les principes, la gouvernance et le contenu d'un projet de territoire appliqué au bassin Adour amont, l’Institution Adour s’est engagée dans l’animation du projet de territoire de l'Adour en amont d'Aire.
La lettre de mission de l'Etat se base sur les conclusions de l'audit patrimonial mené par l'Etat pour évaluer les conditions du bon déroulement de la concertation en 2016-2017.

Télécharger la lettre de mission de l'Etat

Par délibération en date du 18 décembre 2017, la CLE du bassin Adour amont a confié le portage de l’élaboration du projet de territoire du bassin de l’Adour en amont d’Aire-sur-l’Adour à l’Institution Adour. Le 1er mars 2018, la CLE a validé son positionnement dans la gouvernance du projet de territoire.

Télécharger la délibération de la CLE de décembre 2017

Télécharger la délibération de la CLE de mars 2018

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Projet de territoire Adour en amont d'Aire